L’état d’urgence et les détenteurs d’armes ?
samedi 14 novembre 2015, par Jean-Jacques BUIGNE, président de l’UFA
La veille des évènements le Ministère de l’Intérieur communiquait à l’AFP que :
"Armureries et clubs de tir seraient sous surveillance.Le Ministre de l’Intérieur ou le Préfet peuvent ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles et lieux de réunions de toute nature, notamment les bourses aux armes. Peuvent être également interdites, à titre général ou particulier, les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.
Les autorités peuvent ordonner la remise des armes légalement détenues de catégorie B ou C.Ainsi le service de renseignement territorial (SRT) ainsi que la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) seront mobilisés pour tracer les armes saisies.
« Il s’agit de remonter le parcours des armes découvertes au détour des enquêtes, relève un commissaire de police.
Les policiers du SRT vont aussi investir les bourses aux armes, les clubs de tir ou les armureries afin de collecter des informations de terrain dans ces milieux. »
Ces mesures doivent ainsi permettre de neutraliser les
"sources d’approvisionnement clairement identifiées", explique au micro de RTL Frédéric Doidy en charge de l’Office Central de Lutte contre le Crime Organisé (OCLCO). Il existe principalement le vecteur des "
spécialistes de la remilitarisation des armes censées être neutralisées" et celui issu des Balkans "où se trouvent encore à ce jour de nombreux stocks d’armes pillés à l’occasion du conflit dans l’ex-Yougoslavie dans les années 90".
http://www.armes-ufa.com/spip.php?article1786